Week-End dans le Sud ! Partie 1

Week-End dans le Sud - Partie 1-2
06/12/2012
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Yopa !
Nous avions prévu un WE de 3 jours pour découvrir le Sud, une fête de tribu, des ballades sur la baie de Prony, des belles baignades etc…
Au final, le temps n’a pas été avec nous, et nous sommes rentrés au bout d’une journée et demie… Dommage ! Il pleut souvent dans le Sud, je me dis que comme nous sommes dans l’autre pôle, le Sud d’ici, c’est le Nord de chez vous !
De toute façon, nous rentrons dans l’été, et il fait tellement lourd qu’il faut que ça craque de temps en temps… Donc pas mal de pluies ces jours ci… Ca va, ça vous rassure ??? On vous entend rire de soulagement dans vos écharpes ! ^^
Mais cela n’empêche, car IL nous est apparu… Nous L’avons vu !!!

Suspense…

Enfin voilà, après cette petite mise au point, rentrons dans le vif du sujet !
Nous sommes partis Vendredi matin, après l’achat obligatoire d’un pack d’eau, et de sandwiches ! Direction le Parc Provincial de la Rivière Bleue, à 1h30 de Nouméa.
Là, le décor change, et tout avec ! Terre rouge, routes défoncées, plus de villes, plus de villages comme on les connait, quelques « cahutes » de temps en temps faites de tôles et de bois, des chiens qui coursent la voiture, peu de conducteurs sur la route, la plupart en 4×4. Du coup, on dit bonjour à tous ceux qu’on croise ! Chauffeurs, piétons, c’est une super ambiance et ça nous a beaucoup plu. Une anecdote : je n’ai pas vu le « coucou » d’un conducteur car je regardais le paysage, du coup, il m’a fait des appels de phares ^^ ! Il ne faut pas prendre le coucou à la légère.

Nous avons passé toute l’après-midi dans le Parc Provincial de la Rivière Bleue. Après avoir garé la voiture au Pont Pérignon (à ne pas confondre avec le champagne quasi homonymique, j’en vois venir certains…), nous avons continué à pied jusqu’au Grand Kaori, arbre endemique estimé à 1000 ans, l’un des plus grands kaoris connus de l’île (40m de haut, 2.7m de diamètre à sa base).
Pour se rendre jusqu’à ce but, nous sommes passés par la forêt noyée. Cette étrange mise en scène est due à la mise en eau du lac artificiel de Yaté, et aux troncs imputrescibles de ces arbres, toujours là, 50 ans après ! Assez étrange comme spectacle. A ce moment précis, nous LE cherchions, mais en vain, il était trop tôt…

Suspense…

Et en continuant notre ballade, nous nous sommes enfoncés dans une forêt luxuriante, jungle épaisse et humide, changement radical de végétation, bien plus propice à SON mode de vie et là, devant nous, IL est apparu !

Suspense…

(Encore un peu de suspense…)

C’est bon ? Z’êtes prêts ???

Je disais… Et là, devant nous, IL est apparu ! Qui ? Le Cagou !!! Oh ouiiii !!! L’emblème de la Nouvelle-Calédonie ! L’oiseau endémique qui ne sait pas voler ! Celui qui ne pond qu’un oeuf par an ! Il en reste moins de 1000 sur l’île, et environ 700 dans le Parc ! Pas sauvage le Cagou, il s’est bien laissé approcher, et c’est magnifique ! Une belle couleur grise, une taille d’environ 40 cm de long (oui c’est gros en fait !). On en a vu un deuxième en s’enfonçant un peu dans la jungle !
Malgré le temps grisâtre, il a su réchauffer nos coeurs ! (Oh c’est beau ça !)
Une petite navette nous a ramené à notre voiture, et nous sommes partis pour Kwatéa, dans la tribu d’Unia, au nord de Yaté.

Nous avons été accueillis par la maîtresse des lieux, avons installé la tente dans sa cocoteraie où nous étions les seuls habitants pour la nuit, enfin, les seuls habitants humains, parce que si on compte les araignées, et les sauterelles des cocotiers, on était des milliers ! Et nous avons mangé un bougna aux cailles délicieux, préparé à l’ancienne, dans les feuilles de bananiers, puis enroulé dans des feuilles de coco, le tout cuit des heures dans le four ancestral au milieu des braises. Le lait de coco n’était pas du lait de conserve, mais véritablement de la noix de coco rapée avec son lait « nature », et ça fait toute la différence !!! Il y avait également dedans de l’igname, des bananes poingo, des patates douces et du taro peut-être (on n’arrive pas encore à tout identifier ^^) ! On a mangé ça sous un faré, par nuit noire, éclairés avec une petite lampe torche, c’était roots ! Puis dodo sous la tente, où la pluie s’est mise à battre fort pendant quasiment toute la nuit…

Au matin, la dame nous a montré son élevage de cailles, elle en a environ 3000 !
- Oh qu’elles sont mignonnes ! Ce sont celles qu’on a mangé hier !?
- Oui oui…
- Oh qu’elles sont mignonnes…!
Et au moment de partir, la dame est revenue vers nous avec des branches de letchis pour la route ! Un délice !!! Les meilleurs mangés jusqu’ici !
Pour la suite de l’aventure dans le Sud pluvieux, ça sera dans la partie deux ! Et ça rime !

5 commentaires

  1. gingyo dit :

    Et ben vous avez pris de sacrées couleurs!!!Même Tbo!lol
    Wahoo ça c’est le genre de photo avec les couleurs que j’aime!
    Alors ça fait du bien de conduire un peu?Profitez des coucous aux autres conducteurs car vs vs souvenez qu’içi c’est plutôt bras d’honneur et insultes…
    Bisous!

  2. Flo dit :

    Il y a toujours un oiseau qui ne sait pas voler dans ces îles ! Pauv’ bête…

    • Nous dit :

      Oui comme tu dis… Il ne vole plus car il n’avait pas de prédateurs avant l’homme… Et maintenant, il se fait bouffer par les chiens errants et d’autres bestioles importées par l’homme… Courage Cagou !!!

  3. Amel dit :

    j’adooore! De la couleur!!!! ici c’est blanc et gris… plus blanc que gris, surtout aujourd’hui d’ailleurs, car effectivement nous sommes dans les écharpes, bonnets et gants! Et les p’tits oiseaux qui volent pas… nous on se contente des cons de pigeons et de corbeaux! A la réflexion, on va rejoindre la cause du cagou!

  4. Pierre dit :

    Je peux quand mêêême frimer en disant que MOI j’ai vu l’arbre le plus vieux du monde au Mexique (+ 3000 ans) à Oaxaca
    mais sinon pour cagou je n’ai dans mon CV que le cagouillard (escargot en charentais)
    Continuez les balades, on se régale.

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